phytospagyrie
phytospagyrie
Extraits phytospagyrisés de plantes
Synergie de plantes : la spagyrie est une médecine holistique qui fut donc initiée et théorisée au XVIe siècle par Paracelse, tout à la fois médecin, chirurgien, alchimiste, naturaliste, philosophe et théologien.
Synergie de principes actifs : l’ensemble des substances naturelles contenues dans la plante est appelé le totum. Cette notion de totum propre à la phytothérapie considère que la plante entière est pharmacologiquement bien supérieure à celle de la somme de ses constituants.
Synergie d’action : l’ensemble des molécules actives contenues dans les plantes agit en harmonie. Les composés actifs pris tous ensemble seront plus efficaces que pris séparément. Selon Blaise Pascal : « La synergie est un tout est plus important que la somme des parties ».
Synergie de gamme : cette synergie déjà existante au sein d’une seule plante peut être renforcée par l’action concertée de plusieurs plantes.
C’est pour cette raison que nous avons élaboré une gamme de 22 synergies.

Paracelse ancra la spagyrie dans les racines profondes de la médecine antique,
en hommage au médecin romain Aulus Cornelius Celsus dont le nom fut francisé en Celse.
Lorsqu’on évoque la médecine gréco-latine ancienne, deux noms viennent à l’esprit, Hippocrate et Galien.
Et pourtant Celse, médecin de l’empereur Auguste, peu connu aujourd’hui, fut leur égal en terme de compétence et de rayonnement à cette époque.
Le mot spagyrie apparaît pour la toute première fois dans le livre de Paracelse Opus paramirum publié en 1530. Il est la contraction de deux mots grecs, spao, signifiant séparer, et ageiro, signifiant réunir.
Pour élaborer un remède spagyrique on procède par étapes successives, processus qui permet d’isoler les principes actifs d’une plante avant de les recombiner pour créer une matière nouvelle dont le potentiel curatif est considérablement développé.
Dans sa démarche, Paracelse s’inspira, compila et améliora les travaux des anciens égyptiens, grecs, romains, arabes et de ses prédecesseurs alchimistes de l’Egypte pharaonique, de l’oeuvre (Hermetica) du grec Hermès Trismégiste et des traditions fécondes de Mésopotamie, Assyrie, Chaldée, Perse, Chine, Inde … Sans oublier les travaux de Sainte Hildegarde de Bingen conduisant à une nouvelle façon de se soigner.